Sainte Roseline – L’art à ciel ouvert
Le temps s’était saisi de mon âme ici,
Furtivement,
Lors d’une simple dégustation d’œuvres en cave – Était-ce un vol à l’art à chais ?
Soleil de Provence,
Jolies couleurs dans le verre,
Je buvais des pétales sur l’instant,
Et les poèmes qui me venaient en tête étaient des bouquets de roses,
De toutes les couleurs rendues possibles par les terres.
Les dieux buvaient pour des raisons qui me sont inconnues,
Moi, je bois pour vivre de jolies poésies et me rappeler que les bons partages définissent les grands souvenirs.
Mes yeux jouissent ici,
D’un art à ciel ouvert,
Et me traverse ainsi,
Un musée d’inspirations et de pensées nouvelles,
Mon encre est rose, rouge, blanche,
Indélébile,
Il pleut des larmes denses, abritées dans une chapelle dansante,
Il vibre des collections charmantes qui sont inlassables en bouche comme un refrain d’antan.
Le temps s’était saisi de mon âme ici,
Furtivement,
J’emporte avec moi le passé que je revivrais plus tard,
Et je laisse une partie de l’avenir que j’ai soigneusement caché sur place,
Dans un regard souriant, perdu dans les cieux azurs de la Provence.
Par Alex Maujer @carnetdebordel
