Cureor, Slowlife à la Française

Une sélection de produits cosmétiques "cleans" et naturels fabriqués en France , de la décoration artisanale et soigneusement sélectionnée.

La volonté de Madeline :  dénicher pour vous des objets du quotidien au charme intemporel, pour vous aider à limiter vos déchets tout en donnant un caché fou à vos pièces à vivre ! 

À l'occasion de la sortie de l'article Cureor vous offre - 10 % pour tout achat sur la boutique en ligne, avec le code TEN10.

Boutique en ligne :  www.cureor.com

Nous avons eu envie de vous présenter Madeline et son parcours, voici donc l'interview entretien avec la fondatrice de la droguerie responsable cureor.

•   Bonjour Madeline, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je suis une franco-américaine de 29 ans. Je suis née à Washington aux Etats-Unis, j’ai grandi entre la côte Est et la côte Ouest avant de venir m’installer en France à mes 18 ans, afin d’y poursuivre mes études. J’ai obtenu un master de Communication en 2017, ai travaillé deux ans dans différentes boites à Paris avant de déménager à Marseille et de créer Cureor avec mon associé. 

• Qu’est-ce qui t'a conduite à la création de ta droguerie responsable ?

C’est d’abord un désir que j’avais en tant que consommatrice : j’allais souvent faire mes courses dans les épiceries de quartier où l’on trouve des produits locaux et de qualité. Au niveau de la nourriture, j’ai toujours trouvé ce que je recherchais en revanche pour le reste…La décoration, les consommables zéro déchet pour la cuisine, la salle de bain et les produits de beauté clean… je cherchais des produits du quotidien, esthétique et haut de gamme et je ne trouvais pas mon bonheur. C’était souvent pas recherché et fabriqué je ne sais où. Nous nous sommes mis alors à prospecter pour dénicher différentes marques. J’ai alors réalisé que le savoir-faire et l’artisanat français étaient incroyablement qualitatifs et l’idée a germé ainsi. 

• L’écologie et la conscious Life ont elles toujours été des valeurs présentes dans ta vie ?

Pas toujours. Il ne faut pas oublier que je suis une américaine qui a grandi dans le début des années 2000 ! C’est donc venu progressivement - surtout depuis mon arrivée en France. Je me suis habituée à cette façon française de consommer qui tient de l’esthète ! Consommer des bons produits du terroir, s’entourer de jolies choses, etc. L’écologie est venue encore après ça, quand j’ai commencé à trier les déchets et à réaliser tout ce que je jettais quotidiennement. Je me suis mise aussi à questionner mes achats, tant au niveau des vêtements que tous les objets du quotidien. J’ai donc commencé à faire pas mal de recherches et à regarder de nombreuses vidéos qui m’ont inspiré et poussé à en faire plus. 

j’ai voulu être sincère, sans tomber dans le « green-wasging » qui est bien souvent donneur de leçon

• Quel à été ton parcours pour en arriver là ?

J’ai travaillé dans le monde du Marketing et de la publicité dans le domaine du « consumer insight » et j’ai été un peu refroidie par cette façon de pousser à la consommation de masse. C’est pourquoi j’ai crée Cureor : j’ai voulu être sincère, sans tomber dans le « green-wasging » qui est bien souvent donneur de leçon. Je cherche simplement à pousser à une consommation plus raisonnable : acheter moins mais mieux - des produits de bien meilleure qualité et qui durent dans le temps.

• Tu aurais des conseils à donner aux personnes qui souhaitent s’investir plus dans un mode de consommation dit « durable » ou « responsable » ?

Je pense qu’il faut y aller par étape, sans essayer de culpabiliser qui que ce soit car sinon, on ne s’en sort jamais : il y’a toujours plus à faire. La première étape, selon moi, est de prendre conscience de ce que l’on achète et consomme. D’où cela provient ? En aurais-je vraiment l’utilité ? C’est un travail de longue haleine car il ne faut pas non plus que cela devienne une corvée. Il faut aussi savoir se faire plaisir ! C’est pour cela que nous proposons de beaux objets sur Cureor qui ont certes un coût mais qui se justifie ! Si on consomme moins, et que l’on jette moins, on fait des économies au final même si les produits sont plus chers que ce dont nous avons l’habitude. 

• Sur quels critères sélectionnes tu les marques et les produits que tu vends chez CUREOR ?

Je prospecte beaucoup sur les réseaux sociaux, sur internet ou les boutiques physiques, auprès de mes amis… Il faut bien sur que les marques que je sélectionne partagent un certains nombres de mes valeurs, notamment dans la qualité de leurs matériaux, leurs engagements responsables notamment dans les ingrédients utilisés et jusqu’au packaging ! Après cela, il faut que les produits que l’on propose soient d’une qualité supérieure, aient une utilité et soient beaux ! 

Ce ne sont avant tout que des marques et des produits que j’utilise et apprécie moi-même. Notre sélection est ainsi extrêmement ciblée et exigeante. Nous ne proposons pas des produits au tout-venant comme cela se fait malheureusement beaucoup trop souvent sur les sites en ligne - y compris ceux qui se disent « responsables ».

• Le made in France est important pour toi et fait partie des promesses mises en avant. Pourquoi avoir choisi notre beau pays ?

Je suis à moitié française et habite ici depuis plusieurs années, cela m’a donc paru tout naturel ! J’aime le made in France car il y’a nombre d’objets originaux et de grande qualité.  J’en avait marre de payer au prix fort des produits industriels fabriqués au bout du monde. Des produits sans âme que l’on retrouve partout.
Je souhaite surtout mettre en avant un savoir-faire et un travail artisanal en petite série. Et il y’a de quoi faire ! Je ne ferme pour autant pas la porte à ce qui peut se faire ailleurs en Europe. Cureor restera essentiellement made in France mais je peux, à l’occasion, proposer quelques produits venant du Danemark ou d’Angleterre par exemples, dès lors que cela correspond à mes critères. 

• Pour l’instant, Cureor est un E-shop,  as tu le projet d’une droguerie physique  ?

Oui, c’est un projet que nous avons depuis notre lancement. Cela c’est un peu complexifié avec le deuxième confinement mais je garde espoir de pouvoir ouvrir un magasin physique à Marseille d’ici la fin de l’année. Nous souhaitons proposer des produits de bonne qualité en vrac liquide (gel douche, liquide vaisselle, produits d’entretien, etc.), ce qui n’est pas possible en ligne. 

• Quels sont tes projets pour cette nouvelle année ? Quelles jolies surprises nous prépares-tu ?

En plus de la boutique physique que nous espérons, nous sommes en train de mettre en place un nouveau format de « créateur du mois » afin de mettre en avant des artisans français différents chaque mois et de proposer des produits inédits en collaboration avec eux. Evidemment, je continue de prospecter quotidiennement et il y’aura donc, à coup sûr, de nouvelles marques présentées sur le site prochainement. 

• Quelle est ta « part du colibri » à toi ?  Celle qui te tient le plus à coeur ?

Je ne suis ni politicienne, ni économiste mais ce qui est certain, c’est que je crois que la coercition est contre-productive. Je pense qu’on peut trouver des solutions viables sans changer radicalement notre façon de vivre. La prise de conscience passera par l’éducation et sera progressive mais elle aura lieu, ça a déjà commencé ! Je crois totalement que les petits efforts individuels sont importants et peuvent engendrer de grands changements positifs! De mon côté, j’essaye d’éliminer le plastique à usage unique et trie tous mes déchets, je mange des fruits et légumes de saison, je limite ma consommation de viande, je ne vais pas dans les grandes enseignes de prêt à porter et je consomme, de manière générale, beaucoup moins qu’avant !

• Quelles sont les personnes qui t’inspirent et dont tu admires la présence au monde ?

Les personnes qui m’inspirent dans ce monde sont celles qui arrivent à trouver et suivre un chemin qui leur est propre. Des gens bienveillants qui inspirent ceux autour d’eux. J’ai aussi beaucoup d’admiration pour les gens qui ont un petit brin de folie et qui n’essaient pas de se cacher. J’ai quelques noms en tête mais il ne sont connus que de moi ! 

• Quelle est la qualité que tu cultives le plus ?

J’essaie de prendre du temps pour moi et de chercher constamment le bonheur dans les petits riens de la vie. C’est, au final, tout ce qu’on peut espérer : de vivre joyeux et paisiblement. 

• Peux-tu partager avec nos lecteurs tes petits coups de cœur du moment ?

Un produit que nous avons sur le site dont je suis fan ultime c’est le savon au lait de Chèvre parfumé à la rose de Soin Amalthée. Il peut se faire en masque et laisse la peau du visage très doux.
Sinon des petits produits que j’ai réparé et souhaiterais intégrer à notre sélection

Ce sont les charlottes zéro déchet de la maison française Kimshi

et Le coffret de voyage avec trois produits solides (savon, shampoing et après shampoing. Les Panacées.

Sinon, dans un tout autre registre, le mélange picodon/baguette/vin nature (français bien sûr) !

• Tu as une phrase feelgood ?

Une phrase que mon père me répète souvent : «tout avec modération, même la modération ». On ne doit pas se brider trop, on peut toujours se permettre des plaisirs et des écarts, tout en suivant la ligne directrice que l’on s’est choisie. 

• Si tu devais mettre une chanson au générique de ta vie, quelle serait-elle ?

J’adore la musique, donc c’est un choix difficile et qui pourrait changer tous les jours! Je me suis souvent mise à rêvasser et à imaginer que ma vie était un film au moment d’arpenter une ruelle ensoleillée ou faire une balade en longeant la mer.  Je vais donc donner quelques titres : 

Floated By de Peter Cat Recording Co 

Naked Life de Oko Ebombo 

Si l’on ride de Muddy Monk 

Merci Madeline pour ton temps et ta belle présence. 

Par Jessy Cottineau, rédactrice en chef de Slowway magazine 

Crédits photos ©Jessy Cottineau, tous droits réservés.